Photographie: Christine-Simonis-Le Moigne
Il y a ce rien plus fort que le tout ce désert enclavé dans les cavernes du néant ce pluriel tapi dans les viscères du silence l'inverse du sourire le contraire du chant l'horizon qui explose dans un nuage d'ambre...
Méditer sur l'enfant perdu entre deux rives qui sait qu'il ne sera jamais un oiseau migrateur qui se sent devenir mauvais sordide et démuni tellement semblable au fond au mal qu'il dénonce José Le Moigne Plourarc'h 5 juin 2017
A l'ouest la forêt tend la joue au vent qui la caresse rien ne bouge sinon l'infime tremblement d'un loriot dans les branches et moi plus vagabond que pèlerin bien que sachant que ma tracée ne s'imprimera pas je glisse entre les fûts vers l'ouest où les...
A ceux-là qui plastronnent dans des cuirasses neuves sur des chevaux loués dans des joutes truquées ceux-là qui se gobergent à des tables obscènes entre des montreurs d’ours des marquis corrompus et de fausses ingénues j’offre mes viscères nues mes mains...
J'étais hier à Carhaix. J'ai vu la manifestation des « beaux nez rouges ». Pourquoi pas celle des « benêts rouges » ? Quand on pratique le détournement il faut s'attendre à être soi-même détourné, mais tel n'est pas mon propos. J'entends. Il s'agissait...
Repoussant du regard les harmonies grégaires il ne transige pas le fleuve qui offre à la marée son dur profil de marbre roux José Le Moigne 1er septembre 2013
Visage où la ravine dessine son passage à la croisée du temps Femme qui a trop marché trop lutté trop perdu de combats Et qui avance la nuit sous l’ombre tutélaire des gris tamariniers José Le Moigne La Louvière 14 février 2010 Fidji ta-a Eti tan ki fè...
Photographie : Christine Le Moigne-Simonis Il n’y a pas de décors, mais seulement des hommes. Des grands bourgeois proustiens ou des aristocrates décadents ressemblant tous à Oscar Wilde. La plupart du temps je ne porte que l’habit noir et j’en possède...
Écrire français, penser créole Le poème vient du plus secret, du plus intime, du plus blessé de l’âme. Il ne s’écrit pas avec la langue du présent mais avec celle du vécu que l’on croyait oubliée mais qui circule, comme une rivière souterraine témoigne...
Lanrivain, Côtes d'Armor, l'ossuaire. Phographie Christine Le Moigne-Simonis 1 Pour toi aussi corbeau hors du cercle du vide les plaines se ressemble Dans les feuillages du présent les formes suscitées incisent la lumière ainsi va-t-il de l’eau hormis...