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Man Gabou

Publié le par José Le Moigne






Le soir
auprès de la rivière

ma grand-mère sentait
l'écorce et la vanille

quand elle guidait mes pas
vers un ailleurs

où elle ne serait pas



José Le Moigne
inédit
La Louvière
3 février 2009




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F
Par bonheur, la poésie ne se mesure plus depuis longtemps par les seuls rimes et les pieds...Sinon, il y en a beaucoup qui pourraient se prétendre poètes tout en n'étant que braves "tailleurs de rimes" comme on taille un bout de bâton. (ex. des "slameurs" )Ceci n'est point un jugement pour l'écriture du précédent commentateur que je ne connais pas!
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K
Vers libres, n'est-ce pas ?? Est-ce vraiment de la poésie ? Où sont rimes et pieds ?  (ne le prends pas mal !!)Merci de ta visite, qui m'a fait très plaisir.Je vois que tu sais  manier les mots et choisir ceux qui sont odorants et percutants...Au plaisir de te lire ! 
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S
Splendide ... Toute une ambiance et une nostalgie en quelques vers ... Toute mon amitié.
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S
Comme j'aurais aimé connaître mes mamies, les sentir, les ressentir aussi tendrement que tu l'exprimes.. j'ai repris un petit boulot, je n'ai guère le temps de passer.. pourtant j'aime te lire, cela me repose... pour la rue c'était la rue Vauban, à Recouvrance.. et pour le Clem, à mon grand regret, je ne pouvais demander à mon patron de quitter le boulot pour aller lui dire au revoir. Dommage.. bonne soirée José
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J
Merci Rosza. Effectivement la première fois où je suis rentré en Martinique, Man Gabou n'était plus là, mais j'ai retrouvé, le temps de descendre de l'avion, tous les parfums de ma petite enfance. J'avais cru jusque là que c'était un cliché ...Bonne après-midiJosé
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